Maïs doux
aussi appelé maïs sucré…
(07-10)
Nous le cuisons à gros bouillons dans l’eau salée puis beurrer et saler il ne reste plus qu’à ronger l’épi!
également délicieux grillé mais dans ce cas nous préférons le blanchir au préalable
aussi appelé maïs sucré…
(07-10)
Nous le cuisons à gros bouillons dans l’eau salée puis beurrer et saler il ne reste plus qu’à ronger l’épi!
également délicieux grillé mais dans ce cas nous préférons le blanchir au préalable
Et v’la l’printemp, le « re-nouveau » !
Encore une fois, tout recommence.
C’est pour moi l’occasion de vous parler « tout miel ».
Sous l’écorce, l’aubier se réveille et s’active.
Mes abeilles sont impatientes de récolter le pollen que les saules marsaults vont leur offrir dans peu de temps, pour apporter
de fraîches protéines au couvain qui ne demande qu’à exploser.
Comme les réserves hivernales de miel et de sirop bio sont entamées et vont être prises d’assaut, il serait sage de leur
donner un peu de candi bio pour prévenir un état de famine qui pourrait s’avérer préjudiciable et même fatal à la colonie.
Mes abeilles ne sont pas tenues en laisse et elles vont où bon leur semble dans un rayon de trois kilomètres autour de la
ruche. L’apiculteur bio, lui, ne pose pas ses ruches où bon lui semble !
Il s’agit d’éviter les sources de pollutions, avérées ou potentielles, qui pourraient contaminer le miel.
Mais les questions liées aux impacts environnementaux sur la qualité du miel qu’on estime à 20 % en conventionnel et à 5%
en bio ¹ (le bio à « cent pour cent » n’existant pas !) sont un peu oiseuses, elles sont « l’arbre qui cache la forêt » car en
réalité, presque tout se joue au rucher, à la miellerie, ainsi que lors des traitements et du conditionnement du miel.
¹ Pour plus d’infos. sur ce sujet :
Qualité des produits apicoles et sources de contamination
http://www.agroscope.admin.ch/imkerei/01810/01822/index.html?lang=fr&
Parce que « nous n’avons pas gardés les chèvres ensemble » et que « vous n’êtes pas tenus de croire sur parole » ;
Le cahier des charges auquel s’astreint l’apiculteur Bio Suisse le Bourgeon est l’un des plus exigent qui soit !
L’organe de contrôle est indépendant (il n’est pas « juge et partie »), ses visites sont fréquentes.
Bientôt, il faudra ajouter quelques cadres munis de gaufres neuves de cire bio dans chaque ruche pour leur permettre
d’atteindre leur plein développement.
Il n’est pas question d’utiliser la cire collectée au préalable auprès de tous les apiculteurs de Suisse sous forme de vieux
rayons ou de lingots, et qui leur est ensuite vendue sous forme de plaques gaufrées car hélas, elle contient des traces de
produits indésirables et n’est pas assez pure pour satisfaire aux sévères critères de qualité fixés par Bio Suisse le bourgeon.
La variété de la flore locale s’est singulièrement appauvrie ces 40 dernières années, mais par la pratique traditionelle de la
transhumance (ou pastorale), les abeilles vont pouvoir profiter des vergers et du colza de la plaine, et seront ainsi assez
fortes et aptes à butiner l’érable et le pissenlit aux environs de la réserve naturelle des Marais Rouges près des Ponts-de-
Martel ou le tilleul majestueux de la plaine d’Areuse.
Le miel de colza est un miel de plaine (Areuse et Fontaines) issu de flore cultivée et est quelquefois pudiquement appelé
« miel de printemps ». Il est très sucré, sa cristallisation fine permet de le rendre crémeux et onctueux. Il est souvent apprécié
des jeunes gastronomes qui peuvent en mettre une belle couche sur la tartine (et non sur les doigts) même quand il y a
« des trous dans l’pain » !
Le miel de pissenlit et d’érable (Vallée de la Sagne et des Ponts-de-Martel), de nectar de fleur spontanée, vous propose
des fragrances subtiles et des arômes complexes propres à ravir les palais les plus exigents.
Le miel de tilleul (Areuse), pur monofloral de flore spontanée, profite de la nappe phréatique du lac ; il a « les pieds dans
l’eau », ce qui permet de belles récoltes même en cas de sécheresse prolongée. D’une belle longueur en bouche,
légèrement astringent, il dégage de fraîches senteurs citronnées et mentholées. Il convient bien aussi aux personnes qui
souhaitent prendre soin de leurs bronches.
Le miel de miellat de forêt (de feuillus et de résineux), parfois appelé abusivement « miel de sapin » n’est pas un nectar de
fleurs, mais un miellat provenant de l’exsudat du puçeron. Il est très recherché et apprécié des connaisseurs. Sa récolte est
hypothétique car elle est en relation étroite avec le développement exponentiel de la population des puçerons en fin de
saison et il ne faut pas que des pluies trop fréquentes lavent le terrain.
Cette situation idéale ne se produit en moyenne qu’une année sur quatre. De plus, depuis les années1985, cette période de
l’année est en résonance avec les traitements anti-varroa, et en apiculture bio une période de latence doit être strictement
respectée entre les traitements et la pose de hausses à miel en vue d’éventuelles récoltes.
Avec mes meilleurs voeux pour une année fleurie, votre irréductible apiculteur labelisé BIOSUISSE, le Bourgeon.
La Chaux-de-Fonds, le 25 mars 2012 Jean-Claude Meier